Jusqu’à présent, on n’a noté aucun effet nocif concernant le dioxyde de carbone et l’acide carbonique dans les aliments nutritifs. Une haute concentration de dioxyde de carbone dans l’air conduit à un manque d’oxygène accompagné de maux de têtes, de battements de cœur, d’une hausse de tension, de crampes, d’une respiration accélérée, d’évanouissements et d’étouffements.
Cet élément est largement répandu et autorisé dans les aliments, sauf dans la bière. Dans l’eau minérale, dans les limonades et dans les autres boissons carbonatées, on obtient, en ajoutant du dioxyde de carbone, de l’acide carbonique qui crée le fameux picotement. Il n’y a aucune prescription quant à la quantité maximale. On se sert également du dioxyde de carbone dans les emballages pour protéger de l’oxydation et de l’envahissement de parasites. L’aliment est alors empaqueté hermétiquement sous haute pression par un échange d’air normal contre du dioxyde de carbone. On l’utilise fréquemment dans des produits préemballés, comme par exemple les saucisses, le fromage, le café ou la pâtisserie, de même que le vin et les jus de fruits.
Le dioxyde de carbone ou le CO2 est un gaz incolore et inodore. Quand on le mélange à de l’eau, il devient de l’acide carbonique. Le dioxyde de carbone se forme par la respiration des êtres vivants tout comme par des processus de combustion. Pour les plantes, il est autant vital que l’oxygène pour les humains et les animaux. Dans les aliments, il a un effet conservateur parce que dans les aliments préemballés, il repousse l’oxygène et, ainsi, soustrait les éléments nécessaires à la survie de la plupart des bactéries. Cependant, le CO2 est inefficace quand il s’agit de lactobacilles et de clostridies fortement toxiques. La production de levure et de moisissure n’est pas ralentie. Sinon, on utilise le CO2 aussi comme glace carbonique, comme formateur de brouillard et comme engrais dans les serres. Le dioxyde de carbone joue également un rôle dans l’effet de serre : selon les chercheurs de climat, la hausse mondiale de teneur en CO2 dans l’atmosphère, causée par la combustion de pétrole, de gaz naturel et de charbon pour la production d’énergie, est la cause de l’effet de serre qui mène à un réchauffement climatique du globe.
Les additifs ne servent pas aux consommateurs mais aux fabricants d’alimentation industrielle. Leur but est de prolonger la durée de conservation et de réduire les coûts. L’organisme humain n’a pas besoin de ces produits chimiques. Il n’apporte aucun bienfait à la santé du consommateur. Au contraire certaines des substances ajoutées peuvent nuire à notre santé.
Les additifs autorisés sont considérés sans danger – toutefois seulement pour une quantité déterminée. Les autorités ne peuvent donner de garantie absolue de santé car ils ne sont pas informés des quantités utilisées pour chaque produit alimentaire et ne connaissent pas les quantités consommées.
Chacun doit donc savoir ce qu’il est prêt à endurer.
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