Dans la médecine humaine, la natamycine est utilisée comme antibiotique local et comme produit anti-acarien. Dans des cas très rares, des réactions allergiques ont été observées. Jusqu’à présent, on n’a noté aucun effet nocif concernant le natamycine. Les quantités utilisées dans les croûtes de fromages et de saucisses qui ne sont pas mangeables, d’un milligramme par 100 centimètres au carré, sont minimales.
En Allemagne, la natamycine peut être seulement utilisée dans les croûtes de fromages et pour le traitement extérieur de saucisses séchées et saumurées. La quantité maximale est exactement définie avec 1 milligramme par 100 centimètres carrés de surface alimentaire. Une consommation quotidienne acceptée n’a pas été fixée car les surfaces traitées ne devraient en principe pas être consommées. Si on mange, malgré tout, la croûte conservée, on consomme aussi l’additif qui élimine les champignons. Par ailleurs, on peut aussi le trouver sur la partie externe de la saucisse et du fromage car il est permis une pénétration de la substance germicide allant jusqu’à 5 millimètres dans l’aliment.
La natamycine est un antibiotique produit par certaines cultures de champignons pour repousser d’autres moisissures et d’autres champignons. Elle n’agit pas contre les bactéries et les virus. La natamycine est produite par voie biotechnique, mais peut également être utilisée dans la technique génétique. La natamycine est souvent vendue en poudre. Dans l’eau et l’alcool, elle se dissout très peu. Ses effets antibiotiques sont aussi utilisés dans la médecine, par exemple pour des maladies vénériennes, des champignons au pied, des maladies des yeux et dans la médecine animale. Quand on l’utilise dans la médecine par exemple sous forme de tablettes à sucer contre les maladies de la bouche, on en consomme 10 fois plus (10 milligrammes) que la quantité contenue dans les aliments aux croûtes non comestibles.
Les additifs ne servent pas aux consommateurs mais aux fabricants d’alimentation industrielle. Leur but est de prolonger la durée de conservation et de réduire les coûts. L’organisme humain n’a pas besoin de ces produits chimiques. Il n’apporte aucun bienfait à la santé du consommateur. Au contraire certaines des substances ajoutées peuvent nuire à notre santé.
Les additifs autorisés sont considérés sans danger – toutefois seulement pour une quantité déterminée. Les autorités ne peuvent donner de garantie absolue de santé car ils ne sont pas informés des quantités utilisées pour chaque produit alimentaire et ne connaissent pas les quantités consommées.
Chacun doit donc savoir ce qu’il est prêt à endurer.
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